L’histoire de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, chevaliers de l’hôpital est profondément ancrée dans la tradition médiévale des ordres chevaliers chrétiens. Aujourd’hui, c’est un des nombreux descendant de l’Ordre historique de Saint Jean.
En 1113, des marchands italiens d’Amalfi fondèrent un hôpital à Jerusalem, afin d’offrir un séjour en toute sécurité aux pèlerins de la Terre Sainte. Ceux-ci y trouvèrent un gîte et le cas échéant aussi une protection. Au fil des temps, l’Ordre créa en Europe un réseau de prieurés, commanderies et hôpitaux . L’évolution géopolitique mena l’Ordre a déplacer la maison mère de Jérusalem vers Chypre, Rhodes et Malte.
Suite aux tourments géopolitiques du seizième siècle, une branche protestante vit le jour, ainsi qu’un grand prieuré orthodoxe russe.
En 1789 Napoléon supprima lo4ordre à Malte en confisqua ses biens. Un nombre de chevaliers fuirent vers la Russie pour s’y réorganiser. Le Tsar Paul I prenait la fonction de grand-maître de cet Ordre à la fois catholique et orthodoxe . En 1803 le pape Pie VII créa un Ordre uniquement catholique connu sous le nom ‘Ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte’ et qui jouit aujourd’hui d’une certaine souveraineté.
Le grand prieuré de Russie se trouva naturellement en grandes difficultés suite à la révolution russe de 1917. Certains chevaliers prirent la fuite vers le France ou les Etats-Unis. Des contacts furent établis avec le roi Pierre II de Yougoslavie, un descendant direct du tsar qui prit sur lui de fonder la continuation oecuménique de l’Ordre et lui donna sa constitution en 1964. Suite et grâce à cette fondation, l’ordre jouit du ‘Fons Honorum’, c’est à dire de la légitimité de distribuer et de porter des insignes nobiliaires.